
Plus de 500 enfants et jeunes migrants en difficultés en Côte d’Ivoire, identifiés dans le cadre du Projet d’appui aux enfants et jeunes travailleurs migrants (PRAEJEM) de Save The Children, ont été retirés des activités avilissantes qu’ils exerçaient et placés dans un contexte d’apprentissage de métiers en vue de leur insertion socio-professionnelle, ont annoncé, mardi, à Bouaké, les responsable dudit projet.
Parmi ces enfants identifiés dans 12 zones d’intervention du projet, 80% sont analphabètes et 40% de nationalités étrangères et des nationaux ayant quitté leurs régions d’origine pour d’autres localités, a révélé son coordonnateur, Lazare Kouadio, soulignant que la population cible est de 1238 enfants et jeunes travailleurs migrants à retirer des activités avilissantes et insérer dans le tissu socio-économique sur la période de mars 2015 à février 2018 au niveau de la Côte d’Ivoire.
Lors d’une visite de terrain, le directeur pays de Save The Children en Côte d’Ivoire, Famari Barro et ses collègues du Mali et du Burkina Faso ainsi que un conseiller de l’ambassade d’Espagne, ont encouragé quelques bénéficiaires du projet dont Traoré Djibril et Diabaté Kadi originaires respectivement du Mali et du Burkina Faso et qui apprennent la couture au quartier Dar Es Salam de Bouaké. Les deux ambitionnent de devenir de grands professionnels de leur secteur.
Financé par l’Union Européenne à 80% et mis en œuvre par l’ONG Save The Children, le Projet d’appui aux enfants et jeunes travailleurs migrants (PRAEJEM) est doté d’un budget global de 4,78 millions d’Euro (environ trois milliards de FCFA).Il vise à améliorer les conditions de subsistance de la population cible. Il est exécuté dans trois pays, à savoir la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso et profite à différentes catégories d’enfants et jeunes en mobilité dont ceux travaillant dans l’agriculture et les mines, les concasseurs manuels des carrières granitiques et les enfants talibés.